– La montagne magique
Thomas Mann, Fayard
Traduit par M. Betz
Hans Castorp, venu rendre visite pour trois semaines à un cousin dans un sanatorium de Davos, se laisse séduire par la magie des lieux, la maladie et la mort. Il ne quitte ce lieu que pour les champs de bataille de la première guerre mondiale sur laquelle se clôt ce magnifique livre.
– L’homme sans qualités
Robert Musil, Seuil
Traduit par P. Jacottet
Ulrich, l’homme sans qualités particulières tente de construire sa vie par expériences successives, destinées à épuiser le champ du possible.
– Scènes de la vie d’un faune
Arno Schmidt
Traduit par C. Riehl, Christian Bourgois
Le premier volet d’une trilogie ayant pour titre Nobodaddy’s kinder nous parle du début de la guerre de 40 et de la vie d’un faune amoureux d’une louve. Une écriture terriblement moderne pour un livre qui donnera envie de lire la suite de la trilogie.
– Lolita
Vladimir Nabokov
Traduit par Eric Kahane, Folio
– Le coeur est un chasseur solitaire
Carson McCullers
Traduit par M. Fayet, Stock
– V.
Thomas Pynchon
Traduit par M. Danzas, Seuil
De Pynchon lui-même on sait peu de choses. Disparu de la scène publique en 1963 date de la parution de V, on ne l’a jamais revu. Son oeuvre emprunte à tous les genres.
– Ferdydurke
Witold Gombrowicz
Traduit par G. Sedir, 10/18
Le héros, âgé de trente ans, redevient enfant et retourne à l’école pour mieux mesurer son effet dévastateur. Livre désespéré, drôle, d’une ironie terrible sur l’ordre social.
– Le Sablier
Danilo Kis
Traduit par P. Delpech, Gallimard
Une oeuvre grandiose saisissant les tripes mêmes de l’être.
– La mort d’un apiculteur
Lars Gustafsson
traduit par C.-C. Bjurström et Albertini, Livre de poche
– Pan
Knut Hamsun
traduit par G. Sautreau, Calmann-Lévy
– Le journal du séducteur
Soren Kierkegaard
traduit par F. et O. Prior et M.-H. Guignot, Folio