Chaque pierre
emporte les départs
Annonce
des pas fragiles
Le rêve 
des passants ordinaires
Tu seras le chemin 
la pente le rêve
La chaise où le soleil assis
 lira le journal du matin
La pluie est une chanson 
lente
Plaie ouverte du silence
chasse gardée du destin
Tu seras les deux mains
de l’artiste
Novembre 2014
Ne pas savoir 
ne définit rien
Pas même le silence
et sa présence
Pas même les bruits
On voudrait tant
chercher à
Mais l’aube ne s’invite
pas
Sur les escaliers
de marbre
Dire c’est dédire
maugréer
Pas à pas
Chaque approche
mutante
Il faut encore faire
le geste de
Alors que les mots 
inventent des questions
Mais ne donnent 
pas les réponses
Novembre 2014 

 RSS 2.0
 RSS 2.0
