- 3 mai 2011, par Mariana Naydova,
Vincent Boisot
Tiens-le bien, mon garçon. Oui, ce sera le manche. Il est beau, je sais ! Est-ce qu’on ne dirait pas la proue d’un navire ? Mais où aurais-tu pu voir la proue d’un navire ? Ah ! oui ! Dans ce film qui montre Ulysse attaché au mât du bateau. Tu te demandes pourquoi Ulysse était attaché de cette façon ? Est-ce que tu ne l’as pas compris ? C’était à cause du chant des sirènes. Leurs voix sont (…)
- 2 mai 2011, par Xavier Zimbardo
" Nous ne sommes pas dans les mains du destin, mais nous n’avons pas non plus le destin dans nos mains. Nous sommes plutôt les mains du destin". Romain Panikkar
Open publication - Free publishing - More andrea vamos
« Et si la beauté pouvait sauver le monde ? » C’est le titre d’un site remarquable, inspiré d’une phrase célèbre du grand écrivain russe Dostoïevski. Sur la page d’accueil, (…)
- 2 mai 2011, par Fabrice Marzuolo,
Vincent Boisot
On se demande pourquoi elle n’est pas comme les murs, gris, interminables…
Mais elle pince ses doigts délicats alors les murs sont des fleurs. Pas des fleurs pour fermer les yeux, ces fleurs œillères comme celles qu’on nous vend à longueur d’années –- elle, regarde la dignité les yeux dans les yeux, droite et souple à la fois, de cette foi en la lutte qui plie et ne rompt pas.
Je l’appelle (…)
- 15 avril 2011, par Sebastien Ayreault,
Andrea Vamos
Je n’écris plus
Tout est mort en moi
Vide.
Et j’ai eu beau vous épingler
Hier au mur
Me reste les larmes
Sèches
Un sillon dans la poussière, un cours d’eau dégueulasse
Qui n’est jamais devenu rivière.
Le docteur dit
Il dit comme ca
Ça dépend de quoi vous voulez mourir ?
La littérature est une belle saloperie.
Elle vous prend à la gorge
Et ne laisse
Autour de (…)
- 13 avril 2011, par Gaëlle Girbes,
Romain Noir
Devant le linge.
Je te vois mon amour
tout au bout de l’atoll
aux dépens du dehors
dans le matin d’argile
la vie détache et nous attache.
Mon amour,
laisse tremper ta vie blanchie
le cœur debout devant le mur
lourd, humide, fragile,
mon amour,
si lascive,
laisse sécher ta robe franchie
derrière le drap
laisse revenir suspendues
les mailles, les (…)
- 12 avril 2011, par Alexandra Bougé,
Andrea Vamos
Je regarde ma mère, elle veut mourir, ma mère veut mourir, "pour ça"
semble-t-elle me dire. Elle souffre. C’est à cause de moi qu’elle endure encore.
Que puis-je pour elle ? Ma belle, la seule joie que j’ai, le seul être qui ne me
veut que du bien. J’ai peur de la mort, l’horreur va m’arriver, elle est seule
disponible jour et nuit pour moi. Je ne veux pas vivre sans elle.
Ma mère (…)
- 11 avril 2011, par Romain Noir,
Sanja Knezevic
Sous mon plafond doré,
tout s’affole, tout bricole, tout s’envole.
"T’as pas cent balles ?,
mille balles ??,
... dix mille balles ???
... cent mille balles ????"
Sous mon plafond doré.
Tout flotte, tout ballotte, tout barbote.
"... pour pas un rond !!!"
"Tu verras, un jour, y aura plus que du bleu ..."
- 25 mars 2011, par Alexandra Bougé,
Sanja Knezevic
La ville éteignait en début de soirée les lampadaires. Dans les rues vides aux panneaux de publicité hors fonction, s’amassaient des murmures, qui circulaient tels des chats errants, collés comme un crachat indélébile à la surface lavée quotidiennement. À quelques kilomètres de là des hommes travaillaient sans interruption, tant qu’ils pouvaient. Des cars avaient été mis à la disposition des (…)
- 24 mars 2011, par Bernard Demenge,
Romain Noir
J’ai le délire agricole,
peut-être même horticole,
et je cultive mon corps au décor.
Normal.
J’ai le corps qui rouille,
la mine adhésive,
le cœur lessive.
Alors, FAUT QU’JE SPARADRISE !!!!!.................
FAUT QU’JE SCOTCHIFISE !!!!!!!!!!!.............
Que je bricole des bricoles à mes cellules grises !
Je recolle tout, tout, tout,
tout mon pare-brise,
du (…)
- 24 mars 2011, par Bernard Demenge,
Judith Lesur
ma bouche-tiroir
mes bras-ciseaux
mes yeux-passoire
mon ventre-bureau
mes fesses-miroirs
mes jambes-couteaux
mon nez-arrosoir
mes mains-porte-manteaux
mon crâne-baignoire
mes pieds-râteaux
mes oreilles-accoudoirs
mes cheveux-rideaux
mon sexe-armoire
mon âme-marteau