☐ L’ÉCUME DÉFERLEMENT DE PRIME, (1ère série) . . . — 1 — Dieu… vous parle en arabe, ou en latin ou en araméen ou en hébreu ou en sanskrit, Dieu ! Il n’y a pas d’essence il n’y a rien à trouver il n’y a autre chose que ce qui est déjà au delà de la frontière Temps on ne peut naviguer plus loin On ne peut que chercher chercher et dominer ou se prostituer chavirer Géographie (…)
ESPRIT BUVEUR (ou l’œil de Satan) 17 poèmes pris à la confusion et rehaussés — comme autant d’ombres blanches — de 17 phrases de Sengcan Photographie en frontispice de Emmanuel Holterbach . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ▽ Avec force précautions, je rôde autour des profondeurs leur soutire quelques vertiges et me débine comme un escroc du (…)
Cours du ruisseau 1. ♢ Les voici,
De retour, ras de marées ! Ne vaut le détour que d’une lingerie volante qui détourne le regard du bon objet, Vol de jambes et maître de la confusion, à nique l’ère de la maîtrise des pulsions à nique l’ordre beau et propre et leur mouvement. ♢ Paraître peut-être,
Menteur sois-je si dirais-je que je n’en suis pas fier,
Monade d’un (…)
Discours d’oiseaux / 7 poèmes d’ombre À l’orient de tout, à l’heure du soir nous nous prosternerons vers le pur silence François Cheng … /… 1.
Une nuit
Une nuit, je rêvais, je mourais je rêvais que je mourais (une nuit comme une autre) et ta présence s’est effacée dans le mouvement des branches
Une nuit, je rêvais je marchais à ta recherche
Les saisons forment une (…)
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Le vent se lève (cahier japonais)
« Je me prive volontiers d’un dîner pour être dehors, avec le cercle du dehors. » Henri Michaux
« En art, ce qui compte, ce n’est pas une identité, c’est un jeu d’énergies. » Kenneth White
« Les poissons nagent et nagent, mais il n’y a pas de fin à l’eau ; les oiseaux volent et volent, mais il n’y a pas de fin au ciel. » Maître (…)
– - - - - - 13 poèmes minuscules sur 13 peintures de PIERRE BONNARD ❀
1
L’HOMME ET LA FEMME
1900
Je m’interroge sur cette ligne —
Nous sommes deux et seuls
Nous sommes celui qui part celle qui trouve le temps.
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LE SOMMEIL (LA SIESTE)
1900
Une rivière de feuilles, de débris, s’enlise dans le paysage et disparaît
Bue par la terre
Une (…)
– - - BALKANS 12 poèmes — — — ∎ — — — In-fatigué des ratios de grignotages
Gorgée de lumière solide creusée au fond de l’ombre
Ce juste frisson tertre plissé
Les dieux du vent en exil soumis à brasser l’air
Lubjana, le 16/11/2009 ∎ L’avancée du train liquide engourdit inexorablement ce qui fut. Plaines colonisées sans heurt vides d’oiseaux gris.
Une (…)
– - - UNE SAISON ❈ JUILLET
La nuit m’emporte comme si j’étais léger
Un espace immense —
Le ciel s’y enfonce, sans un bruit. AOÛT
Chaleur et lumière intense sous les falaises
Insectes rares
Le soleil, toujours (l’esprit de l’ouest)
Construction d’un édifice au bord de l’eau. SEPTEMBRE
De ce peu de choses juxtaposées naît une force d’évidence (…)
Au lever du jour, le sommet est déjà dégagé. Pas de temps à perdre. Je vais m’absenter dans la contemplation de la lumière, avant que le vent du nord ne me chasse.
Une pluie drue pendant un jour, le ruisseau reste à sec !
Bientôt, l’air quittera sa transparence estivale, pour entrer dans le temps des brumes.
Du fond du bois de buis, sourd une lumière étrange et verdâtre aux rayons (…)