Gentilly
Les murs de mon enfance prolétaire Ont la couleur des briques De Gentilly la rouge, de Gentilly l’ennui Que traverse la Bièvre, invisible, sous ses terres.
Ville fantôme, dortoir de Paris Gentilly la rouge, Gentilly l’ennui Que de nuits d’été à l’écouter Durant des heures à la fenêtre passées, Cloîtrée entre deux bâtiments, Enfermée tout simplement Dans un modeste appartement. (…)
LES FLEURS TOMBENT LIVRE 3 : CITÉ HUMAINE… (vers 1/3 ; vers 2/3)
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LES FLEURS TOMBENT Accompagné d’une photographie de Bruno Roche en exergue « Le chemin vers le haut et le bas est un et le même. » Kostas Axelos « Tout ce que je porte attaché en moi, se trouve libre quelque part. » Antonio Porchia
« Même si nous le déplorons, les fleurs tombent et les (…)
LES FLEURS TOMBENT LIVRE 2 : LA GRANDE VALLÉE… (vers 1/3 ; vers 3/3)
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LES FLEURS TOMBENT Accompagné d’une photographie de Bruno Roche en exergue « Le chemin vers le haut et le bas est un et le même. » Kostas Axelos « Tout ce que je porte attaché en moi, se trouve libre quelque part. » Antonio Porchia
« Même si nous le déplorons, les fleurs tombent et les (…)
LES FLEURS TOMBENT LIVRE 1 : DANS LA MONTAGNE… (vers 2/3 ; vers 3/3) « Les fleurs tombent » est le premier recueil de poèmes de Lionel Marchetti. Resté inédit jusqu’à ce jour, l’ensemble, constitué de plus d’une centaine de poèmes, est tiré de son journal (période 1991/1999).
Trois grands mouvements : parcours sinueux le long des routes entre torrents Alpins, chemins de (…)
Extraits de L’Agonie des songes, un recueil en quatre parties dont nous présentons ici quelques poèmes de la pénultième.
DU MONOLITHE
Je te revois l’espoir brisé Agenouillée sur l’estrade des retenues
Au commencement la peur d’en finir
D’OU CE CULTE
De l’indigence des sursis Une main posée sur le rebord des jours
Et de fuir à bord d’une loco rouillée Fougueuse et (…)
SA MAIN
Provocante et éphémère N’a de cesse de l’évanouir De le ranimer de le séduire Abolissant toutes les frontières Bien au-delà de tous les vices
ORPHELINE D’ÉTREINTE
Le poète monte sur un talus herbeux Non par hasard Il y grimpait jadis pour contempler l’autre côté Dans un mélange de consternation et de voyeurisme Il observait les bribes de vie au-delà du mur Baisers volés sans (…)
Où situer la ville
dans la marge ?
Où nommer les mots
dans la difficulté ?
Quel miroir sans tain
dessine l’être ?
Un soleil gris
dans la rue blanche
Dans nos gestes
décomposés
Retient peu de temps
notre exil
Les mots
refluent
de l’après
silence
Entrés dans le jardin
des ombres
en fantômes d’un monde
quasi perdu (…)
Love is a wall
Dreaming
Breathing your skin
I keep walking in the city
Our city has one house
Lovely asphalt
Covers our prayers
Begging reality
To push the limits
Off our walls.
L’ouïe
Such beauty
Such magnificent change
When Music breaks into one’s land
When sound draws one’s love
To exist
To be born
Behind the rain.
Paysage
Ma parole (…)
Mon Satan
Je suis l’ami de Satan
Car Dieu n’a rien fait pour moi
Ou si tu le crois
Tout à l’envers vers l’Enfer où j’attends
Ne crois pas que mon Satan est l’un de ces êtres visqueux
Il n’a rien pour tout dire d’insidieux
Il sait m’offrir les jours de neige
Et les feuilles mortes quand j’entonne
L’envie d’automne
Et que j’ai besoin que des hommes l’on m’allège (…)
Aller directement à « En direct de Gaza » suivi de « Une espérance dans la souffrance » de Ziad Medoukh.
INTRODUCTION CIRCONSTANCIÉE : La mairie de Paris contre sa propre majorité — celle qu l’a donc élue — a prévu sans la prévenir l’organisation d’une journée invitée, dédiée à « l’ambiance festive de Tel-Aviv », le 13 août 2015, dans le cadre de Paris-Plage.
Inutile de revenir en (…)