En cette aube cristalline- redondance du miroitement des lointains éthérés
Des lacs fuyards bus dans l’imaginaire
( A quel silence vouer son mot
Qui marche en babouches sur le pli de l’eau
Si ce n’est ton ombre ton ombre ton ombre )
Pourtour d’un bleu vaporeux
Craquement des pierres du bivouac
Qui traverse l’humus comme l’aborigène au sortir de l’eau
En son œil de (…)
Il fait silencieux, froid et blanc, et pourtant il y a des traces de souvenirs.
Celle qui, adossée aux affiches de couleur, regardait au hasard les passants : ces hommes qui marchent oubliés en eux-mêmes, un peu lâches, souvent pressés, mal conscients de ce qui leur advient.
Les rues sales de cette grande ville où l’histoire admirable côtoie la misère, où l’inégalité côtoie la (…)
Mon cher Henri, Finalement je me décide à t’écrire une dernière lettre, même si, comme toi, je ne crois pas plus aux âmes qu’à l’au-delà, mais simplement parce qu’à cause de l’éloignement entre l’Angleterre et la France, nos courriers s’attendaient, décalés étrangement dans ce monde du temps réel et de l’email (que tu pensais avoir prochainement enfin, comme fonction nouvelle d’un (…)
C’est grâce à Jérôme Bosch que j’ai su que j’étais belge (Amélie Nothomb)
Sous le lit il y a des monstres
Juste avant le matin les policiers sont venus
Maman à crié qu’au moins les enfants puissent rester
Mon nounours a disparu sous le lit
J’ai crié mon nounours
Elle criait
On lui a passé les menottes et ça l’a bâillonnée
L’esclave
Je hurlais
Mon nounours
Le (…)
Je regarde le temps qui explose à l’infini
des bulles à tout va
il s’oxyde puis et lâche (ou blute) des gouttes
du temps des histoires de l’eau
pour un peu je lui cracherais
j’ai le vent en poupe
pour un bon bout
le temps qui se sépare ;
il s’amène fara încetare et s’emballe il m’amène au bout
j’amène des objets, je ramène ce qu’il aime
les gens regardent à peine (…)
résumé d’un roman que je n’aime pas lire
(l’étoile de ratner de don delillo)
g_ Ce qui est superficiel et négligé peut souvent être "guéri" par l’obsession. Cela aussi, bien sûr, suggère l’endroit-à-l’envers des choses.
(b) Num bow (w) HA (m) ... ) (a) (u,v) : ** : Xc tr Y (( ) (z) ! ... . Irr Y : TTTTTT $ (y) (X w (h) ee ( ( * ) ( , : / (x) F* #i (…)
Les lances de la pluie arrachaient la terre
Et allaient en droite ligne dans le dedans de la terre
Roseaux feuillages branchages de cyprès bouleau chêne rhizomes algues et toute la faune marinés dans une profusion d’odeurs et de coulées de tanin
Elles arrachaient les arbres et les plantaient dans le cœur de l’eau
L’eau morte l’eau morte qui cependant nattait les jaillissements (…)
Nous avons reçu ce mail de Jean-Michel Maulpoix :
Jeudi 6 mars 2006, 18h49
Chers amis,
Le verdict de la Cour d’appel de Montpellier vient de tomber dans l’affaire Brice Petit. Il est si stupéfiant que je ne peux le commenter, sinon en observant que l’esprit de solidarité dont j’ai fait preuve est lourdement puni et qu’il n’est tenu par la justice aucun compte d’une attitude que j’ai (…)
LA CHAMBRE NOIRE
La Cassia traverse une campagne abâtardie peut-être, mais c’est une campagne.
Les Macchiaioli lui auraient rendu un petit hommage,
Bien que dépaysés par la prolifération des bâtisses de style californien.
Mais c’est quand j’entre en ville que je me rends compte soudainement
que la vie aussi a ses tableaux suspendus, ses galeries privées,
Ses Vermeer et ses (…)
Oreste Scalzone, intellectuel italien a entamé une grève de la faim le 7 avril 2005, en solidarité avec la mobilisation pour une mesure d’amnistie en faveur des détenus dans les prisons italiennes ; il a été hospitalisé suite à un malaise dû à une sévère chute de tension qui persiste. Il entend poursuivre son action. Oreste Scalzone, fondateur de Pouvoir ouvrier avec Negri, et premier des (…)