- 14 décembre 2012, par Norbert Barbe
Dieu et la laitière
Me voici de nouveau devant Toi
Dieu de Chateaubriand et de Lamartine
Dieu envieux d’Ulysse en son envoi
D’Œdipe et d’Iphigénie de Germinal et des mines
Et j’ai vu le petit devant Toi
Prostré mentalement agenouillé sur une chaise de l’Agence Nationale Pour l’Emploi
Rendu prostré faisant la moue faisant grise mine
Sans diplôme en poche à enseigner (…)
- 21 novembre 2012, par Norbert Barbe
AVERTISSEMENT :
Qui pourrait être suprématiste, si l’on pose la relation des côtés telle que le carré de α, qui l’élève exponentiellement, le transforme en λ (démultiplication cancérigène qui se propage de l’objet traitant à la chose traitante), lequel additionné au carré de x, la Personne, qui est toujours une inconnue, correspond à la puissance de l’hôpital où on l’infuse. Ce qui se (…)
- 9 novembre 2012, par Norbert Barbe
Épigraphe du poème :
"Si la France est maudite, rejetée de Dieu, gisante sous les pieds des peuples, si c’est bien cela qu’il faut entendre, alors qu’elle crève une bonne fois et que tout finisse et que la planète, "privée de son âme", roule, comme chose morte, dans l’immensité !..."
(Léon Bloy, Je m’accuse..., 1900, "Déclaration préliminaire")
Au poète Anton Alain,
Au peintre (…)
- 22 octobre 2012, par Olivier Lepraech´
Meseta
Bleu immobile du grand ciel
Vert mouvant du haut plateau.
Sentiment océanique
Esprit et Espace.
Le cavalier des Steppes,
Aurait-il toujours raison ?
Tengri,
En tous lieux et de tous temps,
Ici et maintenant,
Tu es toujours cela.
Pedriza
Sur l´esplanade granitique
Ayant l´espace ouvert comme livre.
Alors, courage et lecture …
Le soleil de (…)
- 4 octobre 2012, par Andrea D’Urso
Maudit
Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne vais pas aux putes,
je ne vis pas la nuit, je m’endors vite le soir et me réveille tôt le matin,
j’aime le coca-cola et le mousseux,
je mange chaque jour des fruits et des légumes,
je vis dans un pavillon standard avec salle de jeux et cheminée,
je n’ai pas fait de grandes études, de petites non plus,
j’ai 25 jours de congés (…)
- 25 septembre 2012, par Noria Adel
À Damas, Salâh ad-Dîn vacille ne sachant jaillir de sa pierre
L’urine bouillante en s’évaporant brouille ses arrières
Et le dessine tel un Don Quichotte armurier gris
Qui ne craint ni les voitures ni les jets de huiles caniculaires
Là où ses yeux ne regardent que les ennemis,
Un Saule a poussé et balance ses feuilles tant ses branches avaient porté le deuil
Tant ses branches (…)
- 9 mai 2012, par Henri Cachau
Qu’importe
Qu’importe Dulcinée
Les répliques
L’adage de ces hautes vallées
Leurs suppliques...
Au diable les saisons
Leurs norias de misères
Adossés à l’ultime
Pouvions-nous contrefaire
De bonnes vieilles rimes
L’exorde salutaire...
Qu’importe l’implicite
L’ordalie
Les tourments de ces folles années
Mentir faisait partage...
Gardez-nous donc ô pères (…)
- 23 avril 2012, par Norbert Barbe
"I got a gun in my hand and i feel like a man I’m the pope of my generation I got to push myself over your goddamn walls I don’t listen to your condemnation Can’t you see the pain that you bring Is only the cause of everything"
(Marilyn Manson, "Break You Down")
I. LA CHARITÉ POUR MON JUGE
Un beau matin
Après bien des années de combats inutiles
Désespéré et vaincu dans le lit (…)
- 17 avril 2012, par Norbert Barbe
À présent que je vis de scaphandrier
Perpétuel mon sas de décompression
Les genoux dans le coton
Que tissent bien les nuées
Où se balancent mes doigts de pieds
Avec mes théories mes fantaisies et mes préjugés
Un jour j’ai défini la peur
Dans mes anciennes cages
Où gerront mes crânes
Et leurs bucranes
Entre le pain que me vend un diabète tardif
Triglycérides et (…)
- 5 avril 2012, par Norbert Barbe
AINSI À CONTINUATION SE PRÉSENTE
AU DISTINGUÉ PUBLIC PRÉSENT
ET À NOTRE TRÈS ESTIMÉE AUDIENCE :
LE FAMEUX POÈME DU JET
Qui se donne en Représentation Exclusive
Pour un Temps Limité
Dans notre Charmante Cité :
DE MAILLETS, MARTEAUX ET AUTRES DÉBATS SUR LA SORCELLERIE
Avec Un Très Hautement Recommandé
APPENDICE
Très Certain Et Intégralement Confirmé
Par les (…)